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Bienvenue sur notre site d’information !

Cet outil a été créé pour être un lien entre les adhérents à l’association Shangxin de La Tour du Crieu.

Ce lien a pour vocation d’informer au sujet des cours, de la pratique du Qi-Gong, et de ce qui l’entoure.

Il a également été conçu pour que les adhérents puissent communiquer entre eux.

Vous savez bien que la communication ne fait pas défaut lors des cours, mais d’une part certains adhérents ne se rencontrent jamais car ils assistent à des cours différents, d’autre part, le cours requérant très vite une grande concentration, la communication de certains peut se voir limitée.
Vos commentaires seront les bienvenus à la fin de la rubrique « liens« .

(j’ai du supprimer la possibilité de faire des commentaires à chaque article car j’étais envahie de messages publicitaires !)

Ce site vous informera donc:

– des horaires et lieux de cours

– des éventuelles modifications dans ces horaires

– des pratiques saisonnières du Qi-Gong

– et vous donnera des informations d’ordre général sur la médecine chinoise, ses principes, ses applications dans la diététique, l’hygiène de vie et la méditation.

ÉLOGE de la SIMPLICITÉ

par Jean Pélissier

     L’éloge de la simplicité, selon le taoïsme, est une invitation à vivre de manière authentique, en harmonie avec le monde qui nous entoure.

C’est un appel à se débarrasser des artifices et à renouer avec la sagesse qui émane de la nature, pour accéder à un bonheur qui ne dépend pas de l’avoir, mais de l’être.

      « La simplicité est l’accomplissement suprême. Elle est une clarté qui ne renonce à aucune profondeur. Être simple, c’est être en accord avec le souffle premier, avec le rythme fondamental de la vie. » François Cheng

     Cela sous-entend que la simplicité ne se réduit pas à une absence de richesse ou de complexité, mais qu’elle représente au contraire une forme de pureté et d’harmonie profonde avec la nature et l’essence même de l’existence.

     La simplicité permet de prendre du recul et de ne pas se perdre dans les détails inutiles ou superflus. En évitant de « voir à la loupe » chaque phénomène, elle nous aide à saisir l’essence des choses dans leur globalité.

Ce recul permet de mieux comprendre les situations, sans être submergé par des complications ou des analyses excessives.

     En effet, la simplicité offre une perspective plus large et équilibrée, permettant de voir le tableau d’ensemble plutôt que de s’enliser dans des préoccupations ou des éléments secondaires.

     Elle favorise la clarté, la lucidité et une prise de décision plus éclairée.

Comme l’affirme souvent le taoïsme «  l’adoption d’une vision simple et naturelle aide à mieux s’harmoniser avec le monde, car elle nous reconnecte à ce qui est fondamental et essentiel ».

     Quand on applique la simplicité dans la vie quotidienne, on ne doit pas la concevoir donc comme un appauvrissement, mais un enrichissement.

Elle clarifie, libère et permet de vivre plus sereinement, tout en étant plus connecté à ses véritables aspirations.

     Comment arriver à cet état de simplicité, l’antichambre d’un état permanent de calme intérieur ?

     Avant tout, il est essentiel de prendre le temps de réfléchir à ce qui compte vraiment pour nous.

En identifiant nos valeurs fondamentales – telles que la famille, le travail, le développement personnel ou la reconnexion avec la nature – nous pouvons plus facilement organiser notre vie autour de ces priorités. Cela permet de concentrer notre énergie sur l’essentiel et d’éliminer les distractions inutiles.

    Il est également important de faire régulièrement le tri dans nos affaires, de simplifier notre espace de vie et de privilégier la qualité plutôt que la quantité.

Avez-vous remarqué la sensation de liberté d’esprit que vous ressentez après avoir réorganisé votre espace de travail ou votre lieu de vie ?

     Se créer des routines quotidiennes est tout aussi crucial.

Par exemple, planifier nos repas pour la semaine à l’avance, ou établir un rituel matinal et nocturne pour commencer et terminer la journée de façon sereine.

    Cela peut être comparé au tic-tac d’une horloge, à la régularité inlassable de son mouvement.

Chaque seconde est marquée par un simple « tic », suivi d’un « tac ».

     Cette simplicité rappelle que le temps avance de manière linéaire, de seconde en seconde, sans se presser ni ralentir. Il ne s’agit pas de se précipiter, mais de respecter un rythme naturel, fluide et constant. 

    Ce son régulier nous reconnecte à l’essence du temps, nous invitant à nous concentrer sur l’instant présent plutôt que de nous perdre dans la complexité des choses.

     Le tic-tac de l’horloge symbolise ainsi l’idée que la simplicité peut être trouvée dans la constance et la régularité, sans excès ni agitation. 

     Il reflète l’harmonie et la stabilité dans un monde souvent marqué par le changement et l’agitation, nous rappelant que parfois, la beauté réside dans la simplicité des cycles et du mouvement.

     Apprenons à simplifier nos pensées.

Dans nos réflexions et décisions, essayons de ne pas trop complexifier les choses.

Évitons de trop analyser les situations ou de nous perdre dans des hypothèses sans fin. 

     Faisons confiance à notre intuition, prenons des décisions basées sur les faits et lâchons prise sur ce que nous ne pouvons pas contrôler.

     Un autre moyen d’accéder à la simplicité :

mettre en place des rituels de gratitude, de prière.

     Chaque jour, prenons quelques minutes pour exprimer notre gratitude pour les choses simples de la vie.

Cela nous aide à recentrer notre attention sur l’essentiel et à cultiver une attitude positive, en nous rappelant que les petites choses suffisent souvent à apporter du bonheur.

     Tout comme l’eau, la simplicité permet d’avancer avec légèreté, en se libérant des charges superflues.

Il s’agit de laisser couler, de ne pas s’enliser dans les complexités de la vie, mais de se concentrer sur l’essentiel, avec clarté et sérénité.         

La fluidité de l’eau incarne l’idée que la vie simple est celle qui s’écoule sans effort, en harmonie avec le monde qui l’entoure.

     Et quelle meilleure conclusion à cet éloge que ce proverbe de Zhuang Zi :

« Celui qui est simple dans ses désirs est riche dans son cœur ».

La Médecine Traditionnelle Chinoise

Médecine traditionnelle chinoise
   par Annie Ollivier Professeur en MTC

Vieille de plusieurs milliers d’années, la Médecine traditionnelle chinoise (MTC) est un «système», c’est-à-dire un ensemble de théories et de pratiques concernant l’humain et sa santé. Sa relative complexité, pour les Occidentaux, tient surtout aux faits suivants :

● Elle possède sa propre base philosophique et symbolique.

● Elle considère que le corps, le cœur et l’esprit forment un tout.

● Elle s’est élaborée non pas en disséquant des morts, mais en observant des vivants. Par conséquent, elle ne considère rien comme statique.

● Elle envisage les phénomènes non pas comme tels, mais en fonction de leurs relations. Par conséquent, la santé d’un organe ou d’une personne dépend de multiples facteurs, qui sont tous reliés.

● Elle utilise de nombreux termes usuels dans des sens différents que ceux qu’on connaît habituellement en Occident.

Pour assurer le bien-être des humains, la MTC a recours à 5 pratiques principales.

● L’acupuncture

● La pharmacopée chinoise (herbes médicinales)

● L’alimentation taoïste

● Le massage Tui Na

● Les exercices énergétiques (Qi Gong et Tai-chi)

Les personnes formées aux 5 pratiques portent le titre de docteur en médecine chinoise. Quand elles sont seulement formées à l’une ou à quelques-unes de ces pratiques, elles portent un titre spécifique, par exemple acupuncteur, herboriste, etc.

Si la Médecine traditionnelle chinoise a comme premier objectif d’entretenir la santé et de prévenir les maladies, elle permet aussi de soigner la plupart des problèmes de santé (ponctuels ou chroniques), entre autres les troubles cutanés, musculo-squelettiques, neurologiques, digestifs, respiratoires, génitaux, hormonaux, de même que certaines infections et certains problèmes émotifs.

Synopsis des divers éléments de la MTC

Voici une synthèse des principaux fondements théoriques – il y en a des dizaines d’autres – sur lesquels se basent la MTC et chacune de ses pratiques.

L’harmonie

La Médecine traditionnelle chinoise vise d’abord à maintenir l’harmonie de l’énergie à l’intérieur du corps ainsi qu’entre le corps et le monde extérieur.

La santé est liée à la capacité de l’organisme à maintenir la dynamique nécessaire lui permettant d’affronter les agressions.

En contrepartie, la maladie se manifeste lorsque l’organisme a perdu cette capacité.

Chaque individu possède une constitution particulière où les différents éléments interagissent, selon un équilibre qui lui est propre. C’est ce qu’on appelle le terrain.

Chez deux personnes, un même symptôme (mal de tête ou difficulté à digérer, par exemple) ne relève pas, a priori, d’une même cause, mais d’un déséquilibre propre à chacune d’elles.

Pour que la santé se maintienne, l’harmonie doit prévaloir dans chacun des éléments de l’ensemble, ainsi qu’entre les différents éléments, et ce, sur tous les plans : dans chacun des organes de l’individu, et entre ces organes; dans l’individu, et entre l’individu et son environnement.

La MTC ne traite pas les symptômes (comme le ferait la médecine mécaniste), mais la personne, de façon globale.

L’élément fondamental : le Qi

Selon la vision chinoise, qui est à la fois symbolique et pratique, tout dans l’univers est mû par une force fondamentale, une énergie appelée Qi (prononcé tchi).

C’est ce Qi qui fait circuler les électrons dans les atomes. Il permet aux cellules de se multiplier, aux plantes et aux êtres vivants de croître. Il anime aussi le mouvement du vent et des astres.

On ne peut ni le voir ni le toucher, mais, comme c’est le cas pour l’électricité, on peut en percevoir les effets.

Chez l’humain, le Qi gère aussi bien les fonctions du corps que celles de l’esprit, qui en sont toutes des manifestations : marcher, digérer, penser et ressentir.

Ce flux énergétique continu circule dans tout le corps au moyen d’un réseau immatériel, mais précis, de voies appelées méridiens.

Le long de ces méridiens, il y a des points cutanés (en fait des puits), appelés points d’acupuncture, d’où l’on peut régulariser le débit du flot de l’énergie.

Lorsque le Qi circule bien et en quantité suffisante, l’organisme est en santé, la pensée, claire et les réflexes, vifs.

Lorsqu’il stagne, est contraint ou bloqué, on se sent faible, lourd et sans vitalité. Le Qi peut être perturbé par plusieurs facteurs, internes ou externes (voir Causes des maladies ci-dessous).

Les deux pôles : le Yin et le Yang

Pour les Taoïstes, l’équilibre n’est jamais statique, mais  en constant mouvement entre les deux forces opposées, complémentaires et interdépendantes que sont le Yin et le Yang (représentées dans le symbole dynamique noir-Yin-matière et blanc-Yang-lumière du Tao).

Le Yin représente les forces de type passif, intériorisées : obscurité, froid, profondeur, humidité, etc.

Le Yang désigne les forces de type actif, extériorisées : lumière, chaleur, surface, sécheresse, etc.

Comme le jardin qui a autant besoin de la pluie (Yin) que du soleil (Yang), tous les organismes ont besoin de ces deux forces.

Le Yin et le Yang sont toujours en relation dynamique : lorsque l’un croît, l’autre décroît. Dans tous les cycles naturels, le Yin et le Yang se succèdent sans cesse, comme le jour succède à la nuit, l’action au repos, l’inspiration à l’expiration et vice-versa.

Chez un individu en bonne santé, les mouvements du Yin et du Yang sont harmonieux. Mais quand l’un vient à faiblir ou à manquer, l’autre prend le dessus et se manifeste par les symptômes qui lui sont propres.

Un manque de Yang, par exemple, se traduit par un teint pâle, de la frilosité, des selles molles (pâleur, froideur, mollesse étant des caractéristiques Yin).

Mentionnons que, selon la pensée chinoise, les principes du Yin et du Yang se retrouvent tant dans la nature (eau-feu, nuit-jour, contraction-expansion, etc.), que dans l’anatomie (interne-externe, Foie-Coeur, gauche-droite, etc.) et dans la physiologie (femme-homme, structure-fonction, descente-montée, etc.).

Il importe également de savoir que, pour la MTC, les organes et les éléments représentent des phénomènes qui dépassent la seule fonction qu’on leur reconnaît dans l’anatomie et la pensée occidentale.

C’est pour cette raison qu’ils sont écrits avec une majuscule.

Les cinq éléments (ou mouvements) : Métal, Bois, Terre, Feu, Eau

Dans quelque phénomène que ce soit, l’alternance entre l’état Yin et l’état Yang ne se fait pas instantanément, mais par un processus constant de transformation.

Les Chinois ont déterminé 5 phases-clés (appelées mouvements) de ce processus. Chacun des 5 mouvements possède sa propre énergie de croissance ou de décroissance; il porte aussi le nom d’un élément.

Quand un phénomène quitte le Yin pour entrer dans le Yang, c’est le mouvement de la naissance, de l’aube, du printemps, de l’éveil, identifié par le Bois.

Au sommet du Yang, c’est l’entrée dans l’âge adulte (Feu).

Puis, viennent le mûrissement (Terre) et le vieillissement (Métal).

Avec la mort (Eau), le phénomène se retrouve de nouveau dans le Yin.

Les 5 éléments-mouvements se donnent vie dans un ordre précis, selon le principe d’engendrement : l’Eau engendre le Bois, qui engendre le Feu, qui engendre la Terre, qui engendre le Métal, qui engendre l’Eau.

Quant au principe de contrôle, il fonctionne dans le même sens, mais non linéairement : l’Eau contrôle le Feu, qui contrôle le Métal, qui contrôle le Bois, qui contrôle la Terre, qui contrôle l’Eau.

Il existe également un principe de contre-contrôle selon lequel un élément qui est en excès peut contrôler celui qui le précède.

Ensemble, les cycles d’engendrement, de contrôle et de contre-contrôle forment un système équilibré.

On s’en sert pour classifier tout phénomène naturel, mais aussi pour étudier les tissus humains et les relations des éléments entre eux.

La théorie des 5 mouvements s’applique également au tempérament d’une personne, à sa dynamique comportementale propre.

Les tempéraments Bois, par exemple, possèdent une énergie expansive et sont stimulés par le défi et l’action. Ils sont nourris par les types Eau, et sont nourrissants pour les types Feu. Par contre, ils entrent facilement en conflit avec les types Terre et Métal.

Comme c’est le cas dans tout autre système de classification des tempéraments, aucun individu ne correspond à un type pur. Il est un peu de chacun, dans un équilibre particulier, avec une prédominance plus ou moins accentuée.

Selon la MTC, le corps renferme les Organes (Reins, Foie, Cœur, Rate et Poumons), les Entrailles (Vessie, Vésicule biliaire, Petit intestin, Estomac et Gros Intestin), et les 5 «substances vitales».

Les Organes

Il y a 5 Organes, chacun correspondant à un élément (ou mouvement) : Foie (Bois), Coeur (Feu), Rate (Terre), Poumon (Métal) et Rein (Eau).

Ces viscères « pleins », de nature Yin, ont pour rôle, ensemble, de produire, transformer et emmagasiner l’énergie, le Sang, les Liquides organiques, le Jing et le Shen.

Par ailleurs, chacun de ces organes joue aussi des rôles spécifiques : par exemple, abriter l’esprit pour le Cœur ou faire monter le « Yang pur » pour la Rate.

Les Entrailles

Il y a cinq entrailles : Vésicule biliaire (Bois), Intestin grêle (Feu), Estomac (Terre), Gros Intestin (Métal), Vessie (Eau).

De nature Yang, ces Viscères « creux » ont pour rôle conjoint de recevoir, transformer et excréter les liquides.

Les Entrailles possèdent également des rôles spécifiques (l’Intestin grêle «sépare le pur de l’impur»).

Les cinq substances vitales

Parmi ces 5 substances, les 3 premières sont immatérielles et qualifiées de Trois Trésors.

Tout d’abord, il y a le Shen, qui est la conscience organisatrice, l’esprit créateur individuel, qui joue un rôle prépondérant dans la santé mentale.

Il y a ensuite, le Qi, puis le Jing, l’essence, c’est-à-dire les caractéristiques propres à chaque être vivant. Une certaine quantité de Jing, limitée et non renouvelable, nous est transmise par les parents : c’est le Jing inné, le capital vital de l’espèce. Par contre, l’air et l’alimentation nous fournissent le Jing acquis, qui permet d’entretenir le Jing inné.

Aux Trois Trésors s’ajoutent 2 substances matérielles, soit le Sang et les Liquides organiques, qui nourrissent et humidifient tous les tissus et organes.

Les causes des maladies en MTC

La plupart du temps, la MTC tente de circonscrire les causes des maladies en qualifiant les types de déséquilibres (Vide, Excès, Stagnation, etc.), et en déterminant quels Viscères ou quelles fonctions ils touchent.

Les causes peuvent être externes (symbolisées par des conditions climatiques), internes (surtout de nature émotive) ou autres.

Les 5 causes externes sont le Vent, le Froid, l’Humidité, la Chaleur et la Sécheresse. Ces conditions climatiques sont cause de maladies lorsqu’elles sont excessives ou lorsque l’organisme est trop faible pour les endurer.

Elles attaquent alors par la bouche, le nez ou les voies cutanées.

Le Vent et le Froid combinés, par exemple, peuvent provoquer des éternuements, de la fièvre, des raideurs musculaires, etc.

Bien sûr, si on dit qu’une maladie est causée par un Feu du Foie par exemple, ça ne signifie pas que le Foie est physiquement plus chaud, mais qu’il est exagérément actif, qu’il prend trop de place, qu’il «surchauffe».

Les 7 causes internes sont la Colère, le Chagrin, la Tristesse, la Frayeur, la Joie, le Souci et la Peur.

En effet, selon la MTC, les facteurs émotionnels influencent fortement la santé. Chaque émotion blesse l’Organe auquel elle est associée.

À titre d’exemple, la Colère blesse le Foie; et la Peur, les Reins.

Les autres causes sont toutes celles qui ne concernent ni les facteurs climatiques ni les émotions. Ce sont :
- une constitution faible; 
- le surmenage; 
- une vie sexuelle excessive ou frustrée; 
- les blessures et les accidents; 
- les parasites et les poisons; 
- l’alimentation (un manque d’équilibre dans l’hygiène alimentaire).

Les modes de diagnostic en Médecine traditionnelle chinoise

Le praticien en MTC cherche non pas à poser un diagnostic, mais à percevoir les perturbations susceptibles de mener à une disharmonie.

C’est seulement en observant ces perturbations qu’il peut observer leurs manifestations. Le praticien procède donc par observations, questions et palpations.

Observations. Le praticien en MTC observe le teint, les yeux, les ongles, les cheveux, la respiration, l’haleine, le son de la voix, l’état émotif, les selles et autres excrétions, etc.

Pour lui, la langue est une source majeure de renseignements, tant par son volume, sa forme, sa couleur, sa texture, que par les caractéristiques de l’enduit blanchâtre qui la recouvre.

Questions. Le praticien questionne le patient sur ses malaises, ses antécédents familiaux, son sommeil, son appétit, etc.

Palpations. Le praticien vérifie la texture, l’humidité, la température et l’élasticité de la peau; le tonus musculaire, l’excitabilité des tissus, etc.

Le pouls est également un mode de diagnostic fondamental, car il permet d’examiner l’état du Qi. En effet, c’est grâce à la force du Qi que le sang circule. Avec 3 doigts, le praticien prend 3 pouls différents sur l’artère de chacun des poignets. Le premier pouls donne de l’information sur la poitrine, le deuxième sur le haut de l’abdomen, le troisième sur le bas de l’abdomen. Au poignet gauche correspondent les organes Yin et au poignet droit, les organes Yang. Différentes caractéristiques, dont certaines peuvent se combiner, sont attribuées aux pouls (rapide, flottant, percutant, faible, vigoureux, fluide, noyé, etc.), chacune étant un indice.

Pour interpréter les données, le praticien doit se référer aux 8 principes directeurs, Yin-Yang, Chaud-Froid, Vide-Excès, Intérieur-Extérieur, qui lui permettront de déterminer les caractéristiques (état, qualité, situation) du Qi dans le corps et par conséquent, de prescrire le ou les traitements les plus appropriés: changement de diète, traitement d’acupuncture ou pratique d’exercices de Qi Gong, par exemple.

Applications thérapeutiques de la Médecine traditionnelle chinoise

Un examen exhaustif de la littérature scientifique montre bien que la Médecine traditionnelle chinoise, bien que différente du système médical occidental, est un système de santé cohérent à part entière.

De nombreuses recherches cliniques spécifiques, de qualité variable, au sujet des applications thérapeutiques particulières de chacune des branches de la MTC (acupuncture, diététique chinoise, massage Tui Na, pharmacopée chinoise et exercices énergétiques – tai-chi et Qi Gong) ont été effectuées.

Les problèmes les plus souvent évalués sont la constipation, le diabète, la démence, le trouble de déficit de l’attention, l’épilepsie, les maladies cardio-vasculaires, l’endométriose, la dépression et le syndrome de l’intestin irritable.

Conclusion

L’être humain est un tout complexe. Le maintien de son équilibre repose sur un mode de vie sain, tant psychologique que physiologique, mais dépend aussi de nombreux autres facteurs.

Comme l’enseignent les philosophies orientales depuis des millénaires, tout, dans l’univers, est inter-relié.

La Médecine traditionnelle chinoise est une façon de voir l’univers et ses interrelations. Elle peut devenir un outil pour mieux se connaître. Et, qui sait, aider à atteindre cette harmonie à laquelle l’être humain aspire.

La Pratique du Qi-Gong

La pratique du Qi Gong      par Jean Pélissier professeur de MTC

 

En quoi la pratique des Qi Gong diffère-t-elle d’un simple exercice de gymnastique ?

On peut considérer qu’il y a trois niveaux dans la pratique d’une série de Qi Gong.

Le premier niveau peut effectivement nous faire penser à un mouvement de gymnastique. Le but alors n’est pas obligatoirement de renforcer la masse musculaire, mais avant tout de conserver la souplesse des articulations.

Nous savons que la source première de quasi toutes les pathologies internes est à mettre en relation avec ce que l’on appelle en M.T.C. une « stagnation de sang et d’énergie », génératrice de la trilogie : Rubor, Calor, Dolor : inflammation, gonflement et douleur.

Nous avons vu aussi que la surface de l’organisme est mise en relation avec les organes internes grâce aux fameux méridiens énergétiques.

La conservation de la souplesse des articulations, grâce à une pratique régulière d’une série de Qi Gong, va avoir un retentissement direct sur le fonctionnement des organes internes.

En effet une stagnation au niveau des organes va favoriser une raideur au niveau des articulations. Inversement, une libération des articulations va permettre de débloquer les organes internes.

Un exemple type parmi tant d’autres :

À force d’émettre en permanence de la colère qu’elle soit intériorisée ou extériorisée, une tension va se produire le long du méridien de la vésicule biliaire, qui passe, entre autres au niveau du cou.

Une raideur va s’installer dans cette région pouvant dégénérer vers des problèmes de cervicalgies chroniques ou aiguës, des brachialgies, des inflammations du canal carpien et j’en passe.

Si au quotidien, grâce à certains mouvements, on conserve la souplesse des cervicales, localement, il n’y aura plus de douleurs, mais cela aura aussi un impact direct sur la libération de sang et d’énergie au niveau du «
logiciel foie ».

Cela sous-entend :

qu’une bonne série de Qi Gong doit être à même de faire travailler au cours d’une même séance, toutes les articulations, agir sur tous les méridiens et de ce fait agir sur les cinq logiciels organes.

C’est d’ailleurs ce que l’on retrouve dans toutes les grandes séries traditionnelles (les huit embellissements, les cinq animaux, etc..).

Si on en reste à ce premier niveau, à savoir donc celui de la conservation de la souplesse des articulations, une série de Qi Gong serait un « banal » exercice de gymnastique.

Allons donc plus loin. Nous avons tous remarqué que la pratique d’une série se faisait très lentement. Ce qui d’ailleurs dérange souvent l’Occidental pour qui tout doit être fait et obtenu de façon

« speed ».

La raison de cette lenteur vient du fait que lors de la pratique, le mouvement est totalement dirigé par la respiration. Or, comme la respiration est lente, le mouvement est lent. Expansion-contraction, dilatation-concentration, ouverture-fermeture, inspire-expire, à l’instar d’un soufflet de forge, la respiration va devenir le moteur de la libre circulation du sang et de l’énergie dans l’organisme.

Un quart d’heure de pratique quotidienne de Qi Gong va générer une centaine de respirations conscientes. C’est autant de pris pour favoriser la recharge de notre batterie des reins.

Donc, la deuxième étape du Qi Gong, c’est d’être une pratique purement basée sur la respiration, extraordinaire moyen d’apprendre à vivre en pleine conscience chaque instant présent.

Il existe un troisième niveau dans la pratique. Une fois le mouvement bien assimilé, une fois la respiration bien installée, la pratique du Qi Gong va devenir une véritable pratique de méditation en mouvement.

L’observateur extérieur ne va percevoir qu’une pratique exotérique, mécanique. Le pratiquant, lui, est déconnecté de son espace-temps. Il se crée à ce moment-là un entonnoir qui va mettre en relation la sphère de son conscient avec son subconscient le plus profond, que certains assimilent au « Hun » de la médecine chinoise.

Chacun d’entre nous possède au plus profond de lui, de multiples dons. Et ces dons peuvent « remonter à la surface » au cours d’une pratique régulière. Mais sans aller si loin, cette pratique quotidienne va vous permettre d’arrêter votre ordinateur central, de mettre fin à l’excès de pensées qui envahissent votre écran radar. Petit à petit, vous allez apprendre à vivre en pleine conscience et par là même redevenir le général en chef du fonctionnement de votre corps. Grâce à « ici et maintenant », je suis capable de m’arrêter à la première image d’une colère et éviter de déclencher un tsunami mental, professionnel ou familial…

ELOGE DE LA SOLITUDE

par Jean Pélissier

   La solitude est souvent perçue négativement dans nos sociétés modernes hyper connectées.     
Et c’est pourtant un élément essentiel
pour s’extraire des « dix mille » distractions et des préoccupations éphémères.     
La solitude nous offre un espace pour se reconnecter
avec la véritable nature de notre l’Esprit et avec le Tao, la Voie.   
 Il est dit : « le sage se retire et c’est ainsi qu’il progresse ».     
Le concept de Wu Wei, « le non-agir » est central dans le taoïsme.
Wu Wei ne signifie pas l’inaction totale,
mais plutôt une action en accord avec le flux naturel des choses.     
Nous devons accepter les moments de solitude
comme une partie naturelle de l’existence.     
En pratiquant le « non-agir »,
nous apprenons à être en paix avec nous-mêmes,
à apprécier le silence et à trouver la sérénité dans l’absence d’activité.     
Lao-Tseu explique :
« le Tao ne fait rien, mais rien n’est laissé de côté ».     
En se retirant dans la solitude,
on peut observer les rythmes naturels de la vie,
sans interférence, apprenant ainsi à agir en harmonie avec eux.     
Ces périodes de solitude nous permettent
de nous détacher des ambitions et des désirs artificiels
en cultivant une présence sereine et consciente.    
 
La nature est un modèle
et un compagnon précieux dans la pratique de la solitude.     
En se retirant dans la nature,
nous pouvons ressentir directement la grandeur et la simplicité du Tao.     
Les montagnes, les rivières et les forêts
deviennent des lieux de méditation et de contemplation
ou la solitude nous permet de nous reconnecter aux forces naturelles.     
La solitude nous permet de retrouver et cultiver ce calme intérieur,
cette ouverture du Cœur
qui sont autant d’éléments essentiels
pour un bon rééquilibrage de nos énergies.     
En effet, en étant  seul face à nous-mêmes,
nous pouvons méditer, contempler et trouver la paix intérieure,
loin des distractions et des influences extérieures.     
La solitude nous permet de « suivre notre propre nature ».
Elle nous permet de sonder nos désirs, nos peurs et nos motivations profondes.     
C’est un espace de liberté personnelle
où nous pouvons être authentiques et véritables.     
Lorsque nous nous retrouvons seuls, face à nous-mêmes,
sans information extérieure, sans portable ni écouteur,
nous nous mettons à « l’écoute de notre âme »,
cette parcelle de Dieu qui nous habite.     
Le Ciel aura tôt fait alors de nous envoyer « des perches de Vie »,
des « intuitions de Vie » qui nous permettront d’avancer sur le Chemin.     
Marcher seul en plein air,
se laisser imprégner par les sons et les lumières,
nous permet d’atteindre un état de « zénitude »,
qui est sans doute l’un des meilleurs remèdes offert par la nature.      
Soyez à l’aise avec vous-même quand vous êtes seul.       

RENTRÉE !

LA RENTRÉE 2024

AURA LIEU LE MARDI 24 SEPTEMBRE

Les nouveaux pratiquants seront accueillis avec joie les mardis soir.

Profitez de ce bel été pour

vous nourrir d’amour, de joie, de sérénité !

ÉLOGE DE LA DIFFÉRENCE

par J Pélissier

Selon le taoïsme, la différence est à la base même de la manifestation.
Le Tao, « la Voie de la nature » embrasse et célèbre la diversité sous toutes ses formes.      
La diversité n’est pas quelque chose qui doit être corrigé,
mais une richesse à célébrer et entretenir.     
Le Yin Yang, ces deux forces opposées,
mais complémentaires illustrent parfaitement cette notion.
D’un côté nous avons le Yin
qui se caractérise par la douceur, la réceptivité, l’obscurité et l’immobilité
qui contraste, mais en même temps complète le Yang
avec sa force, sa lumière, son activité et son expansion.     
De même, la diversité des êtres et des choses crée une harmonie dynamique qui enrichit notre monde.
Dans la nature, il n’existe aucune uniformité.
Aucun minéral, aucune plante, aucun être vivant ne ressemble à l’autre. 
Chaque partie de la création est unique.   
 
Les bouddhistes ont depuis longtemps expliqué que l’uniformité,
qui s’oppose à la diversité,
tend vers une sorte de rigidité, de cristallisation qui s’oppose au dynamisme du Tao.     
Au premier degré, dans notre vie quotidienne,
nous pourrions dire que la différence peut être une source de conflit et d’incompréhension.
Mais, le Tao nous enseigne à prendre du recul,
à élargir notre perspective, à aller au-delà des apparences superficielles. 
Chaque individu, dans chaque culture, chaque forme de vie à sa place entre ciel et terre.
Et, il possède un rôle unique dans le grand schéma de l’existence.     
La peur de l’autre est souvent enracinée dans l’inconnu et le méconnu.
Nous avons tendance à craindre ce que nous ne comprenons pas ou ce qui nous semble étranger.
Cette peur peut mener à des préjugés, des stéréotypes et,
dans les cas extrêmes, à la discrimination et à l’exclusion.     
En acceptant la diversité,
nous faisons un pas vers la compréhension et l’empathie, réduisant ainsi cette peur.     

La dualité est à l’origine de notre temps terrestre.
Une succession d’avant et d’après.
Tout est impermanence, dans le flux perpétuel de la voie du Tao.
Cette fluidité naturelle nous enseigne à être flexibles,
à apprécier les variations et à trouver la beauté dans le changement. 
   
C’est Zhuang Zhi qui disait :
« Le sage ne se préoccupe pas de l’unité ou de la multiplicité, de la similitude ou de la différence.
Il se contente de contempler l’harmonie naturelle des choses. »     
La véritable sagesse réside dans l’acceptation des choses telles qu’elles sont.
Accepter l’autre est une composante essentielle de l’harmonie.
Mais s’accepter soi même, accepter sa propre différence,
les multiples facettes qui composent le Moi
a aussi son importance dans ce flux de l’équilibre.   
 
Lao Tzu lui-même disait :
« Connaître les autres, c’est être intelligent.
Se connaître soi-même, c’est être éclairé.
Vaincre les autres, demande de la force.
Se vaincre soi-même demande du courage. »
   
 
Notre monde moderne a tendance à voir la diversité comme une complexité inutile.
Elle essaye de la contraindre dans une uniformité qui nous fait sortir des lois de la nature.      
En réalité, la diversité révèle la profondeur et la richesse de la vie.      
La méditation nous permettra de changer notre perception des choses,
d’adopter une attitude plus ouverte. 
La différence n’est pas une barrière, mais une incroyable opportunité d’apprentissage et de croissance.     
Ne pas voir l’autre comme son propre miroir.
Ne pas tenter de le modeler à notre propre image.
Apprendre de l’autre pour s’enrichir.
Transmuter le jugement négatif en amour inconditionnel.     
Célébrer la différence, c’est reconnaître la valeur intrinsèque de chaque élément de l’univers.
C’est comprendre que la différence contribue à l’équilibre et à l’harmonie du tout. 
   
C’est cela vivre en accord avec le Tao.
Embrasser la diversité avec respect, amour et gratitude.     
La diversité est l’expression vivante du Tao
et la respecter nous rapproche un peu plus de l’harmonie universelle
qui est au cœur du taoïsme,
nous rapproche un peu plus du Ciel, du Créateur.
 

MUDRAS 4

Hakini aide la pensée et la concentration. Il donne de la puissance au cerveau.

Les doigts des deux mains sont ouverts et se rejoignent tout en gardant les paumes séparées. Les mains sont au niveau de l’estomac.

MUDRAS 3

Mantangi procure une atmosphère de calme et de sérénité, il éteint les conflits.

Les mains sont entrelacées, au niveau du cœur, mais les majeurs sont étendus et joints vers le ciel.

(Matangi est une déesse conseillère et calme les conflits)

ÉLOGE DU SOURIRE

par Jean Pélissier

ELOGE DU SOURIRE

     Le sourire, « un art subtil, qui ne révèle jamais tout et laisse deviner l’essentiel », est une expression aux multiples facettes.

     Il ne s’agit pas ici du sourire narquois hypocrite, qui vous rend mal à l’aise. 

     Ni du « fou rire » qui, quelques fois, dénote des faiblesses internes.

Ce dernier, marqué par une énergie du Cœur incontrôlée et une batterie des Reins trop faible.

     Deux autres types de sourire méritent une attention particulière :

     Le sourire relationnel :

Ce sourire raccourcit la distance avec l’autre, il efface les frontières de l’ego pour s’ouvrir à l’autre.

Le plus beau de ces sourires est celui du nourrisson qui regarde sa maman.

Dans cet échange pur et innocent, le sourire devient un pont de connexion, une expression de confiance et de pureté qui lie profondément les êtres.

     Le plus important reste sans doute le « sourire du Cœur », le « sourire de Boudda » ou des grands sages de ce monde.

Lu Xun disait : « Le pouvoir d’un sourire bienveillant qui réchauffe un cœur froid. »

     Ce sourire émane de la bienveillance et de la compassion.

Il est capable de réchauffer et de réconforter, transcendant les simples expressions faciales pour toucher l’âme.

     Ce sourire du Cœur est une manifestation de l’harmonie intérieure, un reflet de l’amour et de la sagesse.

Il ne se contente pas de dévoiler une émotion superficielle, mais révèle la profondeur de notre humanité et notre capacité à aimer et à être aimés.

     Le Sourire stimule le flux de l’énergie vitale, ou Qi, à travers les méridiens, ces canaux invisibles qui parcourent notre corps.

Un sourire authentique libère le Qi stagnant, favorise une circulation fluide et aide à prévenir les blocages énergétiques responsables de nombreux déséquilibres et maladies.

     En souriant, nous activons également certains points d’acupuncture situés autour de la bouche et sur le visage.

Ces points, lorsqu’ils sont stimulés naturellement par le sourire, favorisent la relaxation et améliorent le fonctionnement des organes internes.

Le sourire influence aussi notre état émotionnel.

En médecine chinoise, chaque organe est lié à une émotion spécifique.

     Le foie, par exemple, est associé à la colère, tandis que les reins sont liés à la peur.

Sourire aide à équilibrer ces émotions, réduisant ainsi l’impact négatif qu’elles peuvent avoir sur notre santé.

En cultivant un sourire intérieur, nous nourrissons la paix et la sérénité, créant un terrain fertile pour la guérison et la longévité.

     Les bienfaits du sourire ne s’arrêtent pas là.

Des études contemporaines confirment ce que la médecine chinoise savait depuis des siècles :

sourire libère des endorphines, les hormones du bonheur, qui agissent comme des analgésiques naturels.

Ces endorphines réduisent le stress, améliorent l’humeur et renforcent le système immunitaire.

En d’autres termes, sourire est une forme de thérapie préventive, accessible et gratuite, qui favorise une santé optimale.

Dans un premier temps, il est fondamental de réapprendre à sourire.

Pourquoi ne pas prendre une glace comme témoin et

travailler au quotidien le « sourire du bouddha » ou des saints.

Petit à petit, ce sourire fera partie de votre personnalité.

D’externe, ce sourire s’intériorisera. On l’appellera alors « le sourire intérieur ».

En MTC, on nomme cet état « le Cœur ouvert ».

C’est notre capacité à sourire en permanence, à admirer le bon côté du monde qui nous entoure, à adopter une attitude positive envers toutes choses,

à se satisfaire de tout, à ne jamais se plaindre.

Un point commun à de très nombreux centenaires,

c’est de voir se dessiner sur leurs visages les « rides du sourire ».

Avoir une telle attitude permet de calmer le feu des émotions, de « nourrir le Cœur », de débloquer la circulation de sang et d’énergie.

     Réhabilitons donc à chaque instant le « sourire salvateur ». 

     Dans une société où les interactions humaines sont rompues par une exacerbation du Moi et de l’Ego via une technologie de plus en plus invasive,

et où, à certains moments, le port d’un masque nous a coupé de l’autre,

sourire encore et encore, sourire toujours recrée du lien social.

Il améliore la coopération et le contact mutuel, créant un véritable « égrégore d’amour ».

MUDRAS 2

Apana

L’Apana est un des cinq souffles vitaux

Il est une ressource de base pour vous aider à vous connecter avec les énergies de la terre lorsque vous vous sentez fragile ou déséquilibré.

Pouce, majeur et annulaire sont joints. Index et auriculaire sont étendus.