Bienvenue !

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Bienvenue sur notre site d’information !

Cet outil a été créé pour être un lien entre les adhérents à l’association Shangxin de La Tour du Crieu.

Ce lien a pour vocation d’informer au sujet des cours, de la pratique du Qi-Gong, et de ce qui l’entoure.

Il a également été conçu pour que les adhérents puissent communiquer entre eux.

Vous savez bien que la communication ne fait pas défaut lors des cours, mais d’une part certains adhérents ne se rencontrent jamais car ils assistent à des cours différents, d’autre part, le cours requérant très vite une grande concentration, la communication de certains peut se voir limitée.

Ce site vous informera donc:

– des horaires et lieux de cours

– des éventuelles modifications dans ces horaires

– des pratiques saisonnières du Qi-Gong

– et vous donnera des informations d’ordre général sur la médecine chinoise, ses principes, ses applications dans la diététique, l’hygiène de vie et la méditation.

JEUDIS FÉRIÉS

En 2025 nous avons plusieurs jeudis fériés

où il n’y aura pas de cours.

Il s’agit du Jeudi 1er Mai

du Jeudi 8 Mai

et bien sur du Jeudi de l’ascension, le 29 Mai.

Si vous le pouvez, profitez de ces fériés pour

découvrir les cours du Mardi soir ou du Mercredi soir.

Vous y serez accueillis avec plaisir !

Qi Gong dans la nature

Le Dimanche 15 juin 2025 

nous vous proposons de vivre le Qi-Gong en pleine nature.

De 10h30 à 17h à ARVIGNA

promenade, pratique du qi-gong, méditation, découverte des plantes sauvages, de leur intérêt alimentaire, médicinal, pratique……

N’oubliez pas vos chaussures de marche, ou baskets, votre chapeau, crème solaire, boissons et votre pique nique !

Le parcours est aisé, mais nécessite une bonne forme physique.

Lieu de rendez-vous:

à 10h30 ,  parking derrière la Mairie d’ARVIGNA

Connectez vous à l’énergie de la Nature !

Inscriptions auprès de Martine au 06 76 99 61 55

En cas d’intempéries cet évènement sera déplacé à une date ultérieure.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Notre assemblée générale aura lieu le

Mardi 17 juin de 18h30 à 20h

Salle Jules Simorre de la mairie de la Tour du Crieu

Nous aurons l’occasion de faire un bilan de cette belle année de partages, de découvertes,

échanger nos souhaits et projets

passer un moment agréable entre nous.

Nous partagerons à la suite de l’AG, un repas style « auberge espagnole ».

Les créations culinaires, les boissons, les desserts de chacun sont les bienvenus !

Les derniers cours auront lieu les 24, 25 et 26 juin aux horaires habituels.

ABSENCE

ABSENCE  DES COURS PENDANT LES VACANCES SCOLAIRES

 Il n’y aura pas cours

du Mardi 15 Avril au Lundi 28 Avril  

prochain, en raison des vacances de Pâques .

Les cours reprennent le Mardi 29 Avril .

GAYATRI MANTRA

par Nicole Chaudet

Un mantra est une formule sacrée ou invocation utilisée dans l’hindouisme,

le bouddhisme, le sikhisme et le jaïnisme.

On trouve les premiers mantras en sanskrit védique dans le Rig-Véda,

qui sont utilisés à des fins rituelles.

Je vous ai souvent parlé du Gayatri Mantra et vous ai promis une explication à son sujet:

Le Gāyatrī  mantra provient d’un des plus anciens Védas.

Et il est considéré comme le plus sacré des textes ancestraux de l’hindouisme.

C’est en fait une invocation au soleil, qui peut se faire dans une rivière, lors du lever et du coucher de cette étoile ;

mais c’est aussi une métaphore pour invoquer l’Existence qui illumine nos consciences quotidiennement.

Il est composé de vingt-quatre syllabes.

De nombreuses interprétations et traductions ont été proposées, tant par des mystiques et religieux hindous ou bouddhistes, que par des indianistes occidentaux.

En voici une traduction assez contemporaine:

« Murmurant la syllabe sacrée « Aum » élève-toi au dessus des trois régions,
Et dirige ton attention vers le Soleil qui assimile tout en lui.
Acceptant son influence, sois absorbé par Lui,
Et à sa ressemblance il te rendra Lumineux« 

Om bhūr bhuvaḥ svaḥ /

tát savitúr váreṇyaṃ /

bhárgo devásya dhīmahi /

dhíyo yó naḥ pracodáyāt.

Je vous suggère d’écouter un extrait de la méditation de Deva Premal :

ou de l’écouter sur youtube dans une extraordinaire méditation de deux heures (que je ne peux pas charger ici) en recherchant sur YOUTUBE : Deva Premal Gayatri Mantra 2 heures

Alors dans vos moments de joie, de sérénité, ou même de doute,

n’hésitez pas à vous fondre dans la douce énergie du soleil….

ÉLOGE DE L’ARBRE

par Jean Pélissier

Méditer sur l’arbre, c’est méditer sur la Vie elle-même.

L’arbre, majestueux et silencieux, nous rappelle notre appartenance aux « San Bao », les trois Trésors de la philosophie taoïste :

le Ciel, l’Homme et la Terre.

Au centre de cette trinité, l’arbre devient un symbole universel, un lien vivant entre le Ciel et la Terre, et une source de sagesse pour celui qui sait l’observer et l’écouter.

En enlaçant un arbre, nous ne faisons pas qu’un geste poétique :

nous nous connectons à son énergie profonde.

Les taoïstes l’ont compris depuis des siècles et ont intégré « l’arbre » dans leurs pratiques de Qi Gong.

L’arbre, par sa capacité à capter les rayons du soleil, transforme la lumière en Vie.

En produisant de l’oxygène, il offre au monde l’énergie de l’air, un élément vital.

Et dans un élan d’altruisme silencieux, il nous protège également des rayons ardents du soleil, et sa canopée, tel un immense parasol, nous enveloppe d’une douce fraîcheur bienfaisante lorsque nous nous asseyons sous son ombre.

Mais l’arbre est bien plus qu’une source d’énergie ou de protection.

Il est un modèle de vie et d’équilibre.

Sa structure incarne l’harmonie des cycles naturels et des saisons, nous enseignant à vivre en phase avec elles.

Le printemps, par exemple, symbolise la renaissance et l’élan vital ;

l’été, la plénitude et l’expansion ;

l’automne, la récolte et le détachement ;

l’hiver, l’introspection et le repos.

Ces étapes universelles s’étendent à une cinquième saison :

le moment de transition, où l’arbre se prépare à ces cycles, illustrant l’art de l’adaptation et de la prévoyance.

Ainsi, les cinq saisons de l’arbre reflètent les rythmes essentiels de la vie.

L’arbre, dans la philosophie Taoïste, est lié à l’élément Bois et au Foie, organe associé à la croissance et à la gestion des émotions.

Comme lui, il pousse vers le haut, cherchant à s’élever tout en gardant ses racines profondément ancrées.

En méditant sous un arbre, nous pouvons harmoniser nos émotions, apaiser nos colères et retrouver un élan vital en phase avec la nature.

Prenons l’exemple du bonsaï, cet arbre miniaturisé qui concentre en lui la sagesse de la nature.

Dans cette allégorie, le feuillage représente le Ciel et nos pensées.

Si nous laissons nos pensées se disperser sans limite, elles débordent et étouffent notre être, tout comme un feuillage incontrôlé peut déstabiliser un bonsaï.

Le tronc, quant à lui, symbolise notre corps, solide et ancré, tandis que les racines, nourries par la terre, reflètent notre alimentation et nos bases vitales.

Si nous donnons trop d’engrais ou d’eau, les racines pourrissent, tout comme l’excès de nourriture ou de désirs peut affaiblir l’humain.

Pour les taoïstes, l’arbre est un maître silencieux.

Il nous enseigne la patience, la persévérance et la capacité à se développer à son rythme.

Certains rituels taoïstes consistent à imaginer ses racines profondément enfoncées dans la terre et ses branches caressant le ciel, créant une connexion entre l’énergie terrestre et cosmique.

Et comme nous, cet arbre est mortel et retournera à la terre.

Certains auront été déracinés par de fortes tempêtes et seront emportés dans la mer pour devenir ces bois flottés qui décoreront nos intérieurs.

Chez les animistes, l’âme du bois perdure à travers de magnifiques sculptures.

Et béni soit le bois qui réchauffe les cheminées et permet ces longues soirées d’hiver au crépitement enchanteur.

L’arbre nous invite à un retour à la simplicité et à l’équilibre.

Il nous enseigne que la vie est faite de cycles, d’échanges et d’énergies partagées.

Au-delà de son symbolisme spirituel, l’arbre joue un rôle essentiel dans l’équilibre écologique de notre planète.

Il purifie l’air, stabilise les sols et offre un refuge à d’innombrables espèces.

En prenant soin des arbres, nous prenons soin de notre avenir.

Méditons sous ses branches,

connectons-nous à sa sagesse et laissons-le nous guider sur le chemin d’une existence plus harmonieuse.

Bonne Année du Serpent de Bois

Cet animal amphibie du zodiaque, à la fois intelligent, élégant, indépendant et impitoyable, commencera son règne cosmique le 29 janvier 2025

Ce signe est réputé pour son intelligence, son calme et son charme naturel. 

Sous son influence, l’énergie Yin féminine et réceptive dominera, nous invitant à la réflexion et à la prise de recul plutôt qu’à l’action précipitée.

Dans la nature, peu d’animaux sont aussi redoutés que les serpents. 

Mais également dans de nombreuses cultures, ces créatures rampantes représentent le renouveau en raison de leur capacité à changer de peau. 

Le serpent est un animal puissant, élevé à la hauteur d’un dieu, incarnant la sagesse et l’intuition pour plusieurs civilisations comme les Mayas, les Chinois et les Égyptiens.

Dans l’Empire du Milieu, il est synonyme de clairvoyance et son énergie est mystérieuse, introspective, réceptive, froide et protectrice. 

En Chine, cet animal est en effet associé à la fois à la longévité et à la mort, puisque son poison est à la fois le mal et son remède. 

Le bois représente la créativité, la sagesse et le savoir. 

Ces caractéristiques sont très en phase avec l’énergie du serpent, qui assure une année d’abondance et d’innovation.

Le Serpent, gardien des secrets millénaires, apporte une énergie introspective et visionnaire, idéale pour ceux qui cherchent à approfondir leur connaissance de soi et à explorer de nouvelles voies.  

Le Bois, élément associé à la croissance et à la flexibilité, renforce cette dynamique en favorisant l’innovation et l’adaptabilité

Attendez-vous à une année riche en surprises et en opportunités, où la spiritualité et le développement personnel seront à l’honneur. 

Cependant, attention aux non-dits et aux mystères non résolus, car le Serpent sait se faufiler là où on l’attend le moins ! 

Bonne Année du Serpent de Bois !

Le long fleuve tranquille

par Jean Pélissier professeur en MTC

Dans la philosophie taoïste, la vie est souvent comparée à un fleuve,

une métaphore intemporelle qui évoque à la fois la douceur de l’écoulement,

mais aussi la puissance de l’irréversible.

Dans certains textes, François Cheng décrit le fleuve comme

« le symbole du temps qui s’écoule, unidirectionnel et irrémédiable ».

Mais bien évidemment, il ne s’arrête pas au premier degré de cette vision.

Dans une vision linéaire du temps,

chaque instant succède à un autre comme les eaux du fleuve avancent vers leur destination finale,

la mer infinie.

Nous sommes dans la dualité.

Un avant succède à un après.

Un crépuscule précède une aube, une naissance précède un passage.

Ce parcours, tel un voyage initiatique, commence souvent dans les montagnes,

là où les sources d’eau jaillissent limpides et pleine de promesses.

Comme ce nouveau-né au sourire contagieux,

ces eaux naissent dans les hauteurs pures et cristallines,

qui incarnent la fraîcheur et l’innocence de nos premières années.

Mais le fleuve poursuit son cours.

Il quitte peu à peu les hauteurs pour se plonger dans les plaines.

Il s’élargit, s’alourdit, se salit et parfois même s’enlise.

Et, dans certains cas même, la vie n’est plus un long fleuve tranquille.

Ce fleuve en avançant rencontre des obstacles, des rochers, des tourbillons et parfois même des cataractes rugissantes.

Cela symbolise les crises et les bouleversements que nous affrontons dans notre existence.

Cependant, le fleuve survit toujours.

Pourquoi ?

Parce qu’il se nourrit, il se régénère en permanence.

En effet, le fleuve pour exister ne voyage pas seul.

Tout au long de son parcours,

il reçoit des affluents, des rivières et ruisseaux qui viennent enrichir sa vitalité.

Une rencontre, une lecture marquante, un apprentissage,

une épreuve loin de le détourner de son chemin, le rend plus riche et plus profond.

Même les expériences difficiles,

les pertes ou les échecs deviennent des affluents qui enrichissent notre profondeur intérieure et nourrissent notre âme.

Ainsi, même si le fleuve subit parfois des tempêtes,

des crues soudaines ou des périodes d’assèchement,

il continue inéluctablement à couler, porté par tout ce qu’il a intégré sur son chemin.

Les tempêtes de la vie, qu’elles soient émotionnelles, physiques ou mentales, sont inévitables.

Des cataractes tumultueuses aux tourbillons qui semblent nous aspirer,

chacun traverse des moments où l’équilibre sur ce fragile esquif risque de l’emporter à tout jamais.

Mais il existe une leçon essentielle que le fleuve nous enseigne :

sous l’agitation apparente, la profondeur reste toujours immobile.

Retrouver cette eau calme nécessite une pratique.

Dans les traditions taoïstes, ces techniques sont nombreuses :

la respiration consciente, la contemplation ou encore des exercices de Qi Gong et de méditation.

Ces pratiques nous apprennent à pénétrer à l’intérieur de nous-mêmes

là où la paix est toujours accessible.

En effet, même si la surface de l’eau est agitée par les vents de la vie,

nous immerger dans les profondeurs de notre être nous permet de retrouver calme et repos.

Mais attention à ne pas s’arrêter à cette conception linéaire du temps.

Nous risquons de voir ce voyage en sens unique et sans retour,

amplifiant chez beaucoup la peur de la mort.

Mais qu’en serait-il si nous réintroduisions une vision cyclique,

plus proche, évidemment, de la pensée taoïste ?

Et du coup, la mer n’est pas la fin, mais une renaissance.

Les eaux du fleuve en rejoignant l’océan s’évaporent sous l’action du soleil,

formant des nuages qui retourneront à la montagne sous forme de pluie.

Ainsi la vie reprend, perpétuellement renouvelée.

Ainsi, le fleuve ne se dilue pas.

Il participe à un cycle infini où chaque goutte conserve sa place dans le grand tout.

La mer devient alors une promesse d’éternité plutôt qu’un lieu de disparition.

L’image du « long fleuve tranquille » lorsqu’elle est comprise dans toute sa profondeur

devient un éloge à la vie elle-même.

Elle nous invite à accepter le mouvement naturel des choses,

la source, le cours et l’océan.

Nulle question d’angoisse, de perte,

mais juste une continuité et une harmonie avec les lois universelles.

Le fleuve nous enseigne à avancer avec sérénité,

à accueillir les hauts et les bas avec une tranquille certitude,

en comprenant que rien ne disparaît vraiment.

Même dans les moments les plus agités,

un refuge intérieur et à notre portée, là où les eaux deviennent limpides et calmes.

Bonne Année 2025 !

Vive cette nouvelle année 2025 !

Qu’elle soit remplie de joie et de moments précieux à partager.

Souhaitons-nous de découvrir de nouvelles expériences et de renforcer les liens qui nous tiennent à cœur.
Bousculons la routine et prenons le temps d’apprécier les petites choses qui rendent la vie si belle.

Croyons en nos rêves, car ils sont à portée de main.

Chaque jour est une nouvelle chance d’apprendre et de s’épanouir.
N’oublions pas de prendre soin de nous et de ceux que nous aimons.

La santé est un précieux cadeau que nous devons tous chérir.
Osons regarder vers l’avenir avec optimisme.

Ensemble, faisons de 2025 une année mémorable, pleine de rires et de bonheur partagé.

ÉLOGE DE L’INTUITION


Éloge de l’intuition par Jean Pélissier
L’intuition, cette « petite flamme intérieure », est une lumière précieuse qui éclaire notre chemin dans les moments de doute ou d’incertitude. 
Elle est capable de guider nos pas dans l’obscurité de l’inconnu. 
Ce sont les « perches de la vie » que nous tend le Ciel.
Mais pour cela, encore faut-il se mettre à l’écoute de notre âme, cette « parcelle de Dieu » qui fait de chacun d’entre nous des êtres divins.
Les taoïstes appellent l’âme, le Hun, « l’âme spirituelle ». 
Ce Hun sait tout, connaît tout et il est là, en arrière-plan, pour nourrir notre Shen (notre mental, notre esprit, notre ego).
Selon le cycle des cinq éléments de la MTC, le Hun est incarné dans l’énergie du Foie, qui se trouve être la mère du Cœur, là où se situe notre Shen. 
Tout au long de notre vie, la mère nourrit son fils.
Dans ce monde pétri de matérialisme, déconnecté du Ciel, nombreux sont ceux qui se sont construits une véritable « carapace de l’ego ». 
L’âme est étouffée et n’a plus aucun moyen de s’exprimer.
Or, une des raisons de notre incarnation sur cette terre est de ne pas tout focaliser sur l’ego, mais d’ouvrir une fenêtre pour laisser place à cette petite voix intérieure. 
Cette vision nous permet aussi de comprendre que tous nos actes de vie, toutes nos expériences vécues, toutes nos accumulations de connaissances sont là pour nourrir notre âme, et non notre ego.

Comment ouvrir une fenêtre sur cette parcelle du Ciel incarné ? 
Par la méditation, en silence, dans la nature. 
Rester ainsi, respirer profondément, et permettre aux pensées de s’évanouir sans les retenir. 
Laisser émerger ce qui doit se manifester, sans jugement.
D’autres pratiques peuvent aussi nous aider, comme la marche en pleine conscience dans la nature, pour ressentir l’énergie des éléments. 
Chacun d’entre eux est une porte d’entrée pour se connecter à l’âme et écouter ses messages.
Attention à ne pas mettre de côté ses intuitions. 
Il faut prendre le temps de les suivre au quotidien, même pour de petites décisions.
C’est un grand moyen de renforcer la confiance en soi.
C’est entre une heure et trois heures du matin, ce que l’on pourrait qualifier de « le temps du Foie », que le Hun s’éveille, se met à vagabonder dans des espaces inconnus et vient puiser pour nous des éléments essentiels pour alimenter notre « câble de vie ».
Nous sommes intelligents en deuxième partie de nuit ! 
Mais ce n’est pas l’intelligence du Moi, c’est celle du Je.
Il est essentiel de maintenir son foie en bonne santé pour profiter pleinement de ce processus. 
Et surtout, de cultiver une paix intérieure avant le coucher
Cela permet au Hun d’éclairer notre conscience de manière claire et apaisée.
Il existe certains instants dans la vie où l’intuition devient fulgurance. 
C’est comme une lumière soudaine qui éclaire brièvement une situation, une idée, ou un sentiment, tel un éclair dans la nuit.
D’aucuns appellent ce type de fulgurance des « parcelles d’éveil ». 
Chacun d’entre nous peut y avoir accès, mais peu savent les reconnaître. 
Leurs œillères les empêchent de reconnaître ces dons du Ciel.
Pour que ces fulgurances deviennent accessibles, nous avons besoin de cultiver un état de calme intérieur, en adoptant des pratiques pour « purifier notre cœur », « ouvrir notre cœur ».
Certaines personnes sont tentées d’utiliser des drogues ou de l’alcool pour tenter de se connecter à leur âme, à leur « intuition primitive ». 
Baudelaire lui-même, dans « Les Paradis artificiels », a analysé les effets de certaines drogues sur l’esprit humain. 
Il parlait de ces états modifiés de conscience comme des illusions, des échappatoires temporaires qui éloignent l’individu de la réalité et de la véritable création artistique. 
Il parlait de « tentations trompeuses ».
Ces substances, en effet, comportent des dangers importants qui troublent durablement notre équilibre énergétique. 
Cette création d’illusions spirituelles peut très facilement mener à des états de dépendance destructeurs.
Une fois de plus, des pratiques naturelles comme la méditation, le Qi Gong, la contemplation, l’écriture, la musique, et la peinture offrent des voies beaucoup plus sûres, durables et harmonieuses pour laisser parler son âme et développer une véritable intuition