MUDRAS

Les «Mudras» («signes » ou «sceaux » en sanskrit)

sont des positions symboliques des mains exprimant une conception spirituelle chez les hindous et les bouddhistes. 

En Inde, ils font traditionnellement partie de tout acte spirituel, en particulier la méditation.

Des visualisations, des affirmations et des mantras les accompagnent généralement.

Les positions des doigts peuvent être les mêmes pour les deux mains ou au contraire différentes.

Certains Mudras ne diffèrent que d’une position de doigt.

Représentations physiques de concepts spirituels, les Mudras ont aussi des actions remarquables sur le plan de la santé physique.

À pratiquer pendant 15 minutes, en portant sa conscience sur le mudra, sa signification, et en y associant une affirmation positive et si possible une visualisation.

Je vous propose de découvrir quelques mudras classiques.

Je vous en présenterai un nouveau tous les quinze jours.

Bonne découverte !

Pushan 

Pushan est le dieu de la route, du chemin

Il symbolise la compréhension que l’énergie vitale est sans cesse en mouvement de flux et reflux

Main droite : Pouce, index et majeur sont joints, annulaire et auriculaire sont étendus .

Main gauche : Pouce, majeur et annulaire sont joints. Index et auriculaire sont étendus.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Notre assemblée générale aura lieu le

Jeudi 20 juin de 18h30 à 20h

le cours du jeudi aura lieu exceptionnellement de 17h à 18h30

Salle Jules Simorre de la mairie de la Tour du Crieu

Nous aurons l’occasion de faire un bilan de cette belle année de partages, de découvertes,

échanger nos souhaits et projets

passer un moment agréable entre nous.

Nous partagerons à la suite de l’AG, un repas style « auberge espagnole ».

Les créations culinaires, les boissons, les desserts de chacun sont les bienvenus !

Les derniers cours auront lieu les 25, 26 et 27 juin aux horaires habituels.

La Légèreté de l’Âme

par Jean Pélissier

 Il existe des émotions qui élèvent,
telles que la joie, le sourire du Cœur, le contentement, l’allégresse et le bonheur. 
À l’opposé, certaines peuvent être qualifiées d’« émotions lourdes ».
Parmi elles se trouvent la tristesse, l’inquiétude, la réminiscence, le souvenir, la peur, le stress et l’angoisse. 
N’est-ce pas là ce qu’on appelle souvent le « poids des soucis » ?
À l’image du Penseur de Rodin, une personne dépressive a tendance à adopter une posture voûtée et à diriger son regard vers le bas.
Cela donne l’impression que la terre elle-même cherche à la rappeler à elle.
Et si nous utilisions les enseignements du taoïsme pour nous extraire des « sables mouvants » des émotions « basses » ?
Nous sommes de simples voyageurs sur cette terre.
À quoi bon porter un sac à dos de plusieurs dizaines de kilos qui ralentit notre progression ?
Il suffit de s’en défaire pour se sentir instantanément plus léger.
Je citerais François Cheng de l’Académie française :
« Il y a une légèreté dans l’âme qui vient de la certitude que rien n’est tout et que tout est temporaire. »
Imprégnons-nous de cette image :
l’âme s’envole vers les cieux tandis que le corps retourne à la terre.
Quelques pistes pour éviter d’alourdir cette âme,
pour se trouver le plus possible « bien ici et maintenant », pour se sentir « léger ».
En premier lieu,
apprendre à gérer ses émotions est une condition essentielle pour éviter de s’enfermer dans la « prison de l’ego ». 
Cesser d’être cette mouche qui se heurte sans cesse à la paroi d’une vitre,
sans réaliser que, juste à côté, une fenêtre ouverte offre la liberté du mental.
Apprendre à lâcher prise
Les Chinois appellent cela le Wu Wei, le « non agir » ou tout au moins « agir sans effort ». 
Quand nous œuvrons ainsi, s’installe au plus profond de notre âme une sorte de légèreté. 
Point de contrainte, point de résistance et de perte de force inutile.
Apprendre à vivre simplement, en se contentant de peu, être authentique, sans masque ni prétention. 
Être soi nous libère de la pression du paraître autrement que l’on est.
On évite ainsi des complications qui alourdissent l’âme.
Apprendre à vivre en harmonie avec la nature, à s’aligner sur les rythmes naturels et les cycles de la vie.
Là aussi les tensions internes, les résistances diminuent. Notre âme flotte librement au gré de la voie du Tao.
Apprendre à accepter le changement
et les épreuves de la vie comme des composantes inévitables de la dualité
est essentiel. 
Reconnaître que rien n’est permanent
et que la vie est un flux constant de transformation est un facteur crucial pour alléger son esprit.
Apprendre la ‘non-pensée’
en intégrant de multiples moments de lâcher-prise tout au long de la journée
est essentiel.
Des pratiques telles que la méditation,
la relaxation,
le Qi Gong
et la marche consciente
nous aident à nous libérer du poids des émotions et des ‘dix mille pensées’ qui nous accablent. 
Ceci évite la lourdeur et l’engluement du mental,
favorisant une plus grande clarté d’esprit, une « légèreté de l’Âme »
ZhuangZi disait : « je laisse mon Cœur vagabonder dans la simplicité ».
En pratiquant ces principes, l’âme reste « légère et flexible »,
capable de naviguer même en eaux troubles. 
Cette approche nous offre un refuge contre le tumulte du monde matériel
et nous permet également de nous connecter au Ciel
et de comprendre notre place dans l’univers.
À la fin de notre existence, à l’instar d’un ballon gonflé à l’hélium,
l’âme rompra ses amarres
et s’élèvera légèrement vers de nouveaux cieux.