Prévention

Inspiré d’un texte de Jean Pélissier, professeur de MTC

Vous l’avez compris, la prévention doit être au centre de nos « actes de vie ».

Or, une vie entière peut se résumer en une journée.

À partir du lever, jusqu’au coucher, vous allez passer par toutes les saisons de la vie, avec comme point d’orgue, midi qui est à l’apogée de votre vitalité. 

Deux mots que vous devriez répéter tout au long de la journée, un peu comme un mantra : « je souris » et « je respire ». 

Le sourire à une incroyable puissance pour vous permettre « d’ouvrir votre cœur » et faire circuler vos énergies. Et surtout, il potentialise la captation de l’énergie qui vous entoure. 

La respiration est le soufflet de votre vitalité.

C’est elle, quand elle est conscientisée, qui vous permet de recharger votre batterie des reins, sous-entendu l’incroyable pouvoir d’adaptation et d’auto-guérison de votre corps.

C’est cette respiration qui permet de vous créer une véritable barrière protectrice empêchant entre autres la pénétration des intrus : virus, microbes, bactéries…

Bref, c’est à tout moment de la journée que vous devriez vous poser la question :

« Est-ce que je respire, ou suis-je en apnée ? ».

 

En dehors de ces deux mantras, optez pour la RÉGULARITÉ.

Le cosmos, la nature qui nous entoure, l’entièreté des fonctions de notre corps ont comme point commun dans leur mode de fonctionnement, ces deux mots : 

Rythme et régularité

Cadencez vos journées en mangeant aux mêmes heures.

Ceci est tout aussi important pour les heures de lever et de coucher. 

Insérez dans votre quotidien une à deux fois dix minutes de relaxation, ou/et, dix minutes de méditation assise, un quart d’heure de Qi Gong ou d’exercices permettant de conserver la souplesse de toutes vos articulations, afin de libérer la circulation de l’énergie et réguler vos organes internes. 

Et chaque fois que vous pouvez, montez et descendez des marches d’escalier, et surtout marchez encore et encore, toutes ces pratiques devant se faire en pleine conscience. 

Ne dites jamais : « je n’ai pas le temps ».

C’est vous le capitaine de votre vie.

Huit heures pour dormir, huit heures pour travailler (et heureux celui qui s’amuse en travaillant) et huit heures pour vous occuper de vous et des autres 

Cette ritualisation des actes de vie vous permet de déboucher sur un état de pleine conscience quasi permanent.

Et n’oubliez pas : « Votre batterie rechargée à bloc vous devenez invulnérable et la peur se dissout comme neige au soleil ».

Au sujet de la PEUR, je voudrais partager ce très beau texte de Khalil Gibran :

On dit qu’avant d’entrer dans la mer, une rivière tremble de peur.

Elle regarde en arrière le chemin qu’elle a parcouru, depuis les sommets des montagnes, la longue route sinueuse qui traverse des forêts et des villages.

Et, devant elle, elle voit un océan si vaste, qu’y pénétrer ne paraît rien d’autre que devoir disparaître à jamais.

Mais il n’y a pas d’autre moyen.

La rivière ne peut pas revenir en arrière.

Personne ne peut revenir en arrière. Revenir en arrière est impossible dans l’existence.

La rivière a besoin de prendre le risque d’entrer dans l’océan parce que c’est alors seulement que la peur disparaîtra, parce que c’est là que la rivière saura qu’il ne s’agit pas de disparaître dans l’océan, mais de devenir océan. »

Nous sommes comme la rivière, le changement nous fait peur : nous ne savons pas encore que « Nous sommes le Changement » !